Vivre ensemble et faire société
Type de besoin |
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Essentiel |
La capacité́ d’un territoire à faire face et absorber un choc, en particulier lorsque ce dernier est soudain, dépend largement de la cohésion et des liens sociaux constitués entre les habitants, les institutions, et tous les autres types d’acteurs. Ces deux traits de caractère peuvent préexister, grâce à l’histoire du territoire, mais la collectivité a a un rôle déterminant à jouer pour faire vivre et nourrir la cohésion sociale, les solidarités, la vie démocratique. Elle doit pour cela faire croître une culture du dialogue, un état d'esprit de confiance mutuelle, une communication transparente, des habitudes de coopération. Cela passe notamment par l’implication des citoyens dans la gouvernance et la prise de décision publique. La crise démocratique contemporaine trouve ses racines dans le sentiment des citoyens de ne pas être entendus. Constatant une centralisation des décisions publiques, l'absence de débat contradictoire, le manque de représentativité des élus, le poids des lobbies, ils expriment une défiance et une colère croissante vis-à-vis des institutions et des personnes en charge de la gestion des affaires publiques. Les collectivités ont une responsabilité dans la "bonne santé" democratique de leur territoire. Les initiatives de démocratie participative sont souvent développées dans cette optique, avec certaines limites et effets potentiellement contradictoires. L'existence de contre-pouvoirs locaux et de lieux de négociation entre acteurs traduisent en ce sens une certaine robustesse de la démocratie locale.
Le sentiment d’appartenance à une même communauté de vie, au-delà de la diversité du corps social, concourt aussi cette cohésion sociale, la collectivité peut la nourrir par ses actions de mise en relation et de fédération des acteurs, ainsi que par tout ce qui relève de l’animation et de la valorisation de la culture, des savoirs, de l’identité du territoire. Ces conditions permettent de créer un contexte favorable pour mobiliser les ressources locales, appréhender collectivement la situation, développer les moyens d’agir (initiatives citoyennes, innovations sociales, etc). Ainsi mobilisés et soudés, les acteurs du territoire développent leurs capacités de co-responsabilité, d'auto-organisation, d'autonomie et de coopération, et gagnent ainsi en résilience.
Indicateurs
Indicateurs transverses aux trois objectifs
- Existence d'une Convention Territoriale Globale (CTG) comprenant une analyse des besoins sociaux
- Identification d’un agent-référent
- Reconnaissance de l'engagement de l'Office de Tourisme dans la transition écologique
Subsistance :Permettre à chacun de participer à la vie sociale, réduire l'isolement et développer le lien social
- Part des ménages d'une seule personne
- Taux de pauvreté
- Part des jeunes (15-24 ans) non insérés
- Taux de participation aux élections municipales 2020
- Nombre de lieux de sociabilité publics pour 1000 habitants
- Taux de couverture accueil jeune enfant pour 100 enfants de moins de 3 ans
- Nombre d'associations pour 1000 habitants
- Nombre de structures de l’animation de la vie sociale agréée par la CAF (Centre social ou Espace de vie sociale) à l'échelle intercommunale pour 100.000 habitants
- Nombre d'événements grand public festifs et fédérateurs organisés ou soutenus par la collectivité par an pour 100.000 habitants
Gestion de crise : Prévenir les crises sociales par la lutte contre les inégalités et la ségrégation sociales
- Rapport interdécile du niveau de vie (9e décile / 1er décile)
- Différence entre le taux d'emploi des femmes et des hommes
- Nombre de travailleurs sociaux / Nombre d'allocataires du RSA
- Part des communes de plus de 1000 habitants ayant totalement mis en oeuvre leur Plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics (PAVE)
- Part des femmes dans l'exécutif communautaire