Être en capacité de se déplacer
| Type de besoin |
|---|
| Induit |
On ne se déplace pas par besoin de se déplacer, mais pour répondre à des besoins divers liés à notre alimentation, nos activités professionnelles et personnelles, etc. A toute époque, l’homme a considéré comme un acquis technique et social la capacité de se déplacer dans un rayon et à une vitesse permises par les technologies disponibles, du cheval jusqu’à l’avion, à tel point que le moindre retard des transports en commun est devenu intolérable, en omettant la prouesse technique que de parcourir 500 km en 2h, ou encore que notre vie entière se déroulait dans un rayon de 30 km autour de notre domicile il y a encore un siècle.
La décarbonation des moyens de transport est un enjeu important, mais la conversion des véhicules d’un carburant fossile vers l'électricité ou un autre carburant peu carboné ne résout pas les questions d'empreinte grise et de matériaux critiques, tout autant déterminantes dans une perspective de durabilité et de résilience. Le principal enjeu reste de réduire les besoins de déplacement au quotidien, notamment par le rapprochement des activités et résidences et la revitalisation des territoires ruraux.
Indicateurs
Indicateurs transverses aux trois objectifs
- Existence d'un document-cadre en matière de mobilité durable (PDM,PDMs, schéma directeur..)
- Identification d’un agent-référent
Subsistance : Permettre à chacun d'accéder aux équipements répondant à ses besoins
- Part de la population éloignée des équipements de services de proximité (plus de 7 minutes)
- Taux de précarité énergétique mobilité
- Part des communes présentant un ou plusieurs services résidentiels principaux (école, alimentation, pharmacie, médecin)
Gestion de crise : Organiser la gestion des flux en situation de crise
Soutenabilité : Réduire les besoins de mobilité et minimiser son empreinte écologique